Comparatif : jeune conducteur et jeune permis, les différences

Lorsque l’on recherche une assurance auto pour la première fois, il existe deux termes à connaître : jeune permis et jeune conducteur. Bien qu’ils se réfèrent tous deux à une faible expérience au volant, chacun présente des spécificités. Découvrez les différences à connaître entre ces deux notions.

Qu’est-ce qu’un jeune permis ?

D’après le code de la route, le terme « jeune permis » concerne un permis de conduire ayant été obtenu il y a moins de 3 ans (ou 2 ans après la conduite accompagnée). Plus exactement, il se réfère à la période probatoire, au cours de laquelle le permis ne possède pas encore tous ses points. Le délai varie en fonction des années et est le suivant :

• 6 points la première année
• 8 points la deuxième année, ou 9 points après la conduite accompagnée
• 10 points la troisième année, ou 12 points après la conduite accompagnée
• 12 points la quatrième année

Le fait d’avoir perdu des points après une infraction, et d’avoir suivi un stage de récupération de points, ne change rien à la durée de la période probatoire. Le délai reste inchangé.

S’il est possible d’obtenir l’examen du permis à 18 ans, de nombreuses personnes obtiennent le papier rose à un âge plus tardif. Par conséquent, le terme « jeune permis » n’indique rien sur l’âge de la personne : on peut être considéré comme tel à 20 ans comme à 50 ans.

Par ailleurs, cela vaut également pour les automobilistes ayant perdu leur permis de conduire (suite à son annulation), et ayant dû le repasser ensuite. Puisque leur permis de conduire a été renouvelé après une invalidation, ces conducteurs sont considérés comme novices aux yeux du code de la route. Ils ont une période probatoire à passer.

Qu’est-ce qu’un jeune conducteur ?

Cette notion ne doit pas être confondue avec la première énoncée dans le paragraphe précédent. Le terme « jeune conducteur » ne fait pas l’objet d’une définition officielle.  Néanmoins, les assureurs en donnent la définition suivante : il s’agit des automobilistes ayant entre 18 et 28 ans, ayant obtenu l’examen du permis il y a moins de 3 ans, ou n’ayant pas encore souscrit d’assurance auto.

En fin de compte, le terme « jeune conducteur » englobe non seulement les jeunes permis, mais aussi les personnes de moins de 28 ans. Et celles qui n’ont jamais été assurées, peu importe la date d’obtention du permis de conduire. Et peu importe la durée de formation avant l’obtention de ce permis de conduire.

Par exemple, vous conduisez une voiture de fonction sans être désigné directement sur le contrat d’assurance. Cependant, vous n’avez encore jamais eu de contrat à votre nom. Dans ce cas, au moment de choisir votre assurance auto, on vous considèrera de facto comme un jeune conducteur.

Vous l’aurez compris : le terme est principalement utilisé par les assureurs. Il n’a pas de sens juridique, contrairement au terme officiel « jeune permis ». Pour autant, il s’agit d’une notion à connaître lorsque l’on recherche une assurance auto.

Quelles règles s’appliquent au jeune conducteur ?

Pendant toute la durée de la période probatoire, des règles spécifiques s’appliquent au conducteur novice. S’il ne respecte pas ces règles de sécurité routière, c’est qu’il commet une infraction.

Tout d’abord, conducteur novice doit réduire sa vitesse. Il doit rouler à 100 km/h quand la limite de vitesse est de 110 km/h et à 110 km/h quand les limitations de vitesse sont de 130 km/h. Chaque excès de vitesse se soldera d’une amende et d’une diminution du solde de points du permis de conduire. En cas de solde nul, ces excès de vitesse pourraient même entraîner une annulation du permis de conduire et donc un retrait de celui-ci.

Les assurances jeune conducteur proposent parfois un stage de récupération des points en inclusion. Ainsi pour éviter l’invalidation de son permis, le conducteur peut effectuer ce stage (qui est d’ailleurs à différencier avec un stage de sensibilisation). Le stage de sensibilisation n’a pour rôle que d’éviter les infractions au code de la route.

Ensuite, le jeune conducteur a pour obligation de signaler son statut aux autres usagers de la route par le biais du disque A. Ce disque se place à l’arrière du véhicule de manière à être visible par tous.

Avant les 3 années qui marquent la fin de la période de permis probatoire, le conducteur doit respecter l’interdiction de ne pas boire de l’alcool. Il ne doit pas dépasser 0,2g d’alcool par litre de sang. Cela équivaut à ne pas consommer d’alcool du tout. Passer outre cette règle de sécurité routière peut entraîner une perte de points voire un retrait du permis de conduire.

Comment fonctionne l’assurance jeune conducteur ?

Comme tous les automobilistes, les jeunes conducteurs doivent souscrire une assurance auto lorsqu’ils possèdent une voiture. Il doit s’agir au minimum d’une formule au tiers, aussi appelée garantie responsabilité civile. Ce contrat permet de couvrir les éventuels dommages causés à un tiers lors d’un sinistre duquel il est responsable.

Parmi les différentes situations couvertes par l’assurance au tiers, on peut citer :

• Les dommages causés à une autre voiture au cours d’un accident
• Les blessures causées à un piéton ou un cycliste suite à un impact
• Les dégâts provoqués à un bien privé (tel que la devanture d’un magasin) après un choc

Bien entendu, en optant pour une meilleure formule, l’assurance auto couvrira également les dommages causés à votre propre véhicule. NetVox propose 3 formules d’assurance jeune conducteur :

• La garantie C (Contact), qui assure la responsabilité civile
• La garantie CF (Confort), qui couvre la plupart des dommages subis
• Et la garantie S (Sérénité), qui assure l’ensemble des dommages et accidents subis

Combien coûte une assurance jeune conducteur ?

Compte tenu de leur faible expérience au volant, les jeunes conducteurs constituent statiquement un plus grand risque à assurer. Aussi, l’assurance jeune conducteur coûte un peu plus cher qu’une assurance auto classique. En effet, une surprime s’applique systématiquement pour les jeunes conducteurs, comme stipulé par le Code des Assurances (article 3.335-9-1). C’est parce que les assureurs estiment que les conducteurs venant d’obtenir leur examen du permis de conduire sont plus susceptibles de commettre une infraction.

Cette surprime s’élève au maximum à 100 % du tarif de base, et baisse au fil du temps. Elle est de 50 % au maximum lors de la deuxième année d’assurance, et 25 % au maximum lors de la troisième année. Cette surprime varie si l’assuré a fait son apprentissage en conduite supervisée ou accompagnée ou non. En effet, avec ce type d’apprentissage, l’expérience est supérieure.

Bien entendu, le prix exact de l’assurance dépend de la compagnie d’assurance, du contrat, du modèle de voiture, des circonstances et des garanties choisies. NetVox propose des tarifs compétitifs grâce à son comparateur de devis d’assurance jeune conducteur.